La où tout a commencé...

Admin Messages : 55 Date d'inscription : 11/09/2007

" Le bien, qui est proportionné à la nature, se produit dans la plupart des êtres et ne manque que dans le petit nombre d'entre eux.... "
(en lettres d'or gratées au couteau)

Nous faisons partie du petit nombre du "Grand Nombre", nous sommes nés Nature, dépourvus de Bien, aptes au Mal inné qui nous guide et nous soutient dans nos souffles et nos hurlements au combat. Nous sommes la Horde, l Immonde, depossédés d un Dieu, depouvu de morale, nos esprits ne trouvent le repos que dans le sang et les chairs déchirés et calcinées de nos ennemis, seuls nous arrachent des larmes le nombre de nos ennemis eventrés gisant a terre, se vidant de leur souffle et de leurs entrailles, dans la puanteur et la moiteur du sang gluants collés a nos armes et armures, ne vous y trompez pas, venir nous deranger ou nous affronter nous arrachera de ces larmes, que l on nommera ici le bonheur du berserk...

.........Les mots, couvrant la facade murale de la Casa de l Inferum se perdent dans les traces de brulures sur la pierre et les herbes hautes qui envahissent les champs de Nedmor en ce bel été.

"Beau manoir que voici, bien dommage qu'il soit abandonné!"
Le moine parlait tout seul, premiers signes d'une folie qui s'aggravait de plus en plus chaque jour de luttes, de pugilats et de fuites, ou se succedaient la violence et la perte de certains amis chers.
Devant lui, était plantée une batisse de pierre, un petit fort, autrefois utilisé mais surement délaissé depuis la guerre, car inutilisable a l'orée d'un bois, d'un point de vue strictement tactique.
Bypass était assis devant ce mur et ces phrases, ces mots, commencaient a donner un sens a ses idées, de la substance a des sentiments qu'il n'avait jamais osé analyser. Il s'endormit en méditant, dans l herbe haute, depuis longtemps qu'il n'avait pas dormi correctement, quelque chose l'avait comme assomé.

De retour dans le monde conscient, il ne vit pas de suite que quelque chose avait changé
mais il en avait une impression, il regarda autour de lui, les champs, Nedmor en contrebas luisait de ses feux de camps, trop nombreux pour la saison, il suffisait de cette pensée pour arracher un ricanement ironique à ses levres, tous ces jeunes guerriers inconscients du danger de dormir dehors... Il se retourna, et fut frappé de stupeur en regardant la facade du manoir. Les lettres d'or étaient bien là, mais le reste avait disparu, et a la place on pouvait lire en lettres de sang, "Mon heure est venue, l'Inferum est en marche". Une douleur vive le saisi au poignet, il leva le bras, et s'apercu que son avant bras était entaillé et couvert de sang...